EMERY

Le « Dr Emery » est mentionné dans l’« Annexe I » de la thèse de F. -A. Isambert, Politique, religion et science de l’homme chez Philippe Buchez (Paris, Cujas, 1967) comme appartenant à la « liste Varagnat ». Il aurait écrit dans L’Européen.

Sa signature apparaît dans le Journal général de médecine, en 1824, dans des notes bibliographiques relatives à l’échelle des êtres qui sont assez proches de l’inspiration de Buchez dans son Introduction à la science de l’histoire.

Il n'est pas impossible qu'il s'agisse d'Édouard Émery, né à Lemps (Isère) le 25 juin 1788, mort à Paris le 6 mars 1856, attaché au service de santé des armées sous l'Empire, membre de l'Académie impériale de médecine, puis médecin à l'hôpital Saint-Louis, à Paris, et membre de l'Académie royale de médecine, soutenu par Casimir Périer en tant que son compatriote du Dauphiné [1].

Aucun rapport entre ce médecin et Frédéric Emmery, de Dunkerque (voir à ce nom).

 

 

[1] Nécrologie dans le Bulletin de l’Académie royale de médecine, 1856, p. 525-526.